C’est lors d’un atelier d’échange, organisé ce vendredi 11 juillet 2025 à Bunia avec la présence de scientifiques, de la presse et d’autres organisations de la société civile, que cette dénonciation a eu lieu.
« Nous voulons montrer à l’opinion publique l’écart qui existe concernant les systèmes de rémunération dans notre pays, ainsi que l’affectation des crédits budgétaires tant au niveau du fonctionnement que de l’investissement, afin de mettre à la disposition de tous les faits réels concernant le domaine des finances publiques », a déclaré Dieudonné Kasonia, secrétaire permanent du cadre de concertation sur les Ressources Naturelles (CDC), dont l’organisation est membre du consortium « Le Congo n’est pas à vendre ».
Dans son exposé, il a démontré comment une grande partie des fonds est destinée au fonctionnement des institutions via un fonds spécial d’intervention, considéré comme une caisse noire de résonance non contrôlable, occupant une proportion significative des budgets alloués. Ces fonds sont facilement manipulés par les élites politiques, au détriment d’actions concrètes qui devraient être plus nombreuses si l’ensemble du budget était orienté vers des domaines ciblés. En tant que société civile, qui ne doit se référer qu’aux actions citoyennes pour sensibiliser la communauté et les élites politiques, le CDC exhorte la présidence de la République, garante du bon fonctionnement de toutes les institutions, à prendre des mesures courageuses envers celles qui dépensent excessivement afin qu’elles adoptent des pratiques conformes aux principes de bonne gouvernance et de gestion saine des finances publiques.

Il est également rappelé à la justice d’utiliser les rapports des ONG, des inspections et des parlements. Du côté des citoyens, ils sont invités à poser des questions sincères aux candidats députés et autres avant de les voter lors des élections de 2028, en se souciant véritablement de leur sens de représentation pour que les écarts salariaux soient raisonnables entre les plus hauts niveaux et la base.
Il convient de noter que le rapport diffusé est celui du consortium « Le Congo n’est pas à vendre », produit par UNIS, intitulé : « Train de vie des institutions en RDC : le pillage systématique des revenus nationaux par les élites politiques ».
Serge Karba /Ituri

























































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