Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont, par un communiqué officiel n°18, informé l’opinion publique nationale et internationale de la violation grave de l’espace aérien congolais par un aéronef non identifié, le lundi 30 juin. L’engin a été repéré par les radars militaires congolais alors qu’il pénétrait illégalement le territoire national sans autorisation préalable de survol, se dirigeant vers une zone qualifiée de conflit actif.
Cette incursion constitue une atteinte manifeste à la souveraineté de la RDC et une violation flagrante des normes internationales de l’aviation civile, a précisé le porte-parole de l’état-major général des FARDC, le Général-Major Ekenge Bomusa Efomi Sylvain.
L’aéronef intercepté ne portait aucune immatriculation visible permettant son identification, un fait qui renforce les soupçons quant à son origine, ses intentions et sa mission réelle. Ce type d’opération aérienne clandestine est considéré comme une menace directe pour la sécurité nationale, d’autant plus que la zone survolée fait l’objet d’activités militaires et d’opérations sécuritaires en cours.
Des mesures immédiates ont été prises par les autorités militaires et de sécurité pour contenir toute tentative de déstabilisation. Les services de renseignement ont été mobilisés afin de déterminer la provenance et les commanditaires de ce vol illicite. Dans le même temps, les autorités compétentes congolaises ont été saisies, et une enquête approfondie a été ouverte pour tirer au clair cet incident.
Ce nouvel épisode soulève des inquiétudes légitimes, dans un contexte sous-régional tendu marqué par les conflits persistants à l’Est du pays et les défis liés à la surveillance de l’espace aérien congolais. En effet, le survol non autorisé de zones militaires ou frontalières pourrait s’inscrire dans une logique d’espionnage ou de déstabilisation, que les FARDC affirment ne plus tolérer.
L’état-major rappelle que la République démocratique du Congo est déterminée à préserver son intégrité territoriale par tous les moyens légaux et militaires, conformément à la Constitution et aux conventions internationales. Ce communiqué, signé et scellé par le Général-Major Ekenge, s’inscrit dans une volonté de transparence, de vigilance accrue et de protection renforcée de l’espace souverain congolais.
Ce 30 juin, jour symbolique marquant le 65e anniversaire de l’indépendance de la RDC, ce rappel à la vigilance tombe à point nommé pour rappeler que la liberté nationale et l’intégrité territoriale doivent rester une priorité absolue pour tous les Congolais.

FK – Actu-Service






















































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