Les établissements d’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) de Walikale sont à l’arrêt depuis le lundi 26 mai, suite à une grève illimitée des enseignants et du personnel administratif. Ce mouvement de protestation, déclenché en raison du « non-paiement des salaires » et du « non-versement de la prime institutionnelle » depuis cinq mois, fait planer une menace sérieuse sur l’année académique en cours.
La décision de cesser le travail a été prise après que, selon les organisateurs du mouvement, plusieurs « correspondances adressées à la hiérarchie de l’Enseignement supérieur et universitaire » soient restées sans réponse. Cette absence de dialogue a entraîné une paralysie totale des cours au sein des institutions majeures de Walikale, notamment l’ISP (Institut Supérieur Pédagogique), l’ISDR (Institut Supérieur de Développement Rural) et l’ISTM (Institut Supérieur des Techniques Médicales).
Timothée Amisi Ramazani, président de la sous-conférence des chefs d’établissement, a tiré la sonnette d’alarme, décrivant un personnel « abattu et inquiet » qui exige des « réponses concrètes » pour éviter une dégradation de la situation. Il met en garde contre une « inertie » qui pourrait causer un « préjudice irréversible » aux institutions et compromettre gravement le déroulement de l’année académique.
Les étudiants, principal maillon de cette chaîne éducative, sont plongés dans une grande inquiétude. La prolongation de cette suspension des cours risque non seulement de retarder leur formation, mais aussi d’affecter lourdement leurs perspectives académiques et professionnelles.
Face à cette crise, un appel urgent est lancé aux autorités compétentes pour qu’elles interviennent rapidement. L’objectif est de rétablir le dialogue et de trouver une solution durable afin d’éviter l’effondrement d’un système éducatif local essentiel pour l’avenir des jeunes générations de Walikale.
Rédaction























































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