Quatre mois après l’occupation de Goma par les rebelles AFC-M23, la situation sécuritaire s’estu considérablement aggravée.
Entre le 25 avril et le 10 mai, au moins 30 civils ont été tués et plusieurs enlèvements ont été recensés, selon des données compilées par la jeunesse des communes de Goma et Karisimbi.
Ces chiffres alarmants mettent en lumière la gravité des actes commis contre la population. Des cas quotidiens de décès, vols, viols, pillages et tentatives d’enlèvement sont signalés. La nuit du 15 au 16 mai, un chef de rue et un chef de bloc ont été tués à Mugunga alors qu’ils protégeaient leurs administrés.
Le rapport documente 15 civils tués par balles, la découverte de 9 corps sans vie, et 4 cas de justice populaire ou de suicide. Ces violences sont attribuées aux rebelles de l’AFC-M23, aux évadés de la prison de Munzenze et aux combattants Wazalendo.
La population de Goma, désespérée, appelle à la solidarité nationale et internationale pour mettre fin à cette crise qui dure depuis plus de trente ans et a causé des millions de victimes.
Avec Ouragan























































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