Les résultats de l’examen d’État ont été rendus publics seulement trois jours après la fin des épreuves, ce qui a suscité les critiques et manques de compréhensions du public sur l’usage de l’IA dans la correction des examens d’Etat. Plusieurs interrogations tournent sur la rapidité de publication.

Réagissant à cette préoccupation,Jacks Ngalangala, conseiller en sécurité informatique au sein du ministère de l’Éducation et Nouvelle Citoyenneté, a expliqué que cette performance résultait d’une année de travail acharné, de stratégie, d’organisation rigoureuse et de transformation technologique.

Il souligne que l’objectif était de mettre en place les conditions favorables à des processus cohérents et efficaces, et que les résultats en trois jours étaient le fruit de ces efforts.La révision du processus de correction, démarrée dès le premier jour des examens et continuée de manière ininterrompue,a été un facteur clé de la rapidité des résultats.

A l’en croire , la réussite de cette édition repose sur trois piliers majeurs à savoir : l’optimisation logistique, la décentralisation du scannage et de la correction des copies, ainsi que l’intégration d’un nouveau logiciel intelligent qui ont permis de réduire le délais de correction sans compromettre la qualité ni la fiabilité du processus.

L’intégration de l’intelligence artificielle a également accéléré le processus , Certains centres de correction modernes peuvent désormais traiter les copies non seulement de leurs provinces, mais aussi de provinces voisines, éliminant ainsi les retards causés par l’acheminement vers Kinshasa.

Par ailleurs,il a martelé que,malgré ces avancées technologiques, une vérification humaine rigoureuse assurée par les inspecteurs reste essentielle à chaque étape critique, garantissant la rapidité et la fiabilité du processus. » La vérification humaine reste néanmoins un élément crucial pour assurer la fiabilité et la qualité du processus, »a-t-il confirmé.

Jacks a accentué l’importance de cette approche méthodique et contrôlée, tout en précisant que la technologie moderne basée sur l’intelligence artificielle a considérablement amélioré la vitesse de correction.

Il faut noter qu’avec La double vérification,(IA et humaine) sont mises en place pour assurer la fiabilité du processus la publication des résultats se fait de manière progressive et se poursuit dans les règles de l’art.

Elysee La ngala