Le chômage des jeunes atteint des proportions alarmantes à Mwene-Ditu, une réalité qui génère une profonde frustration parmi la jeunesse.
Ce vendredi 18 juillet 2025, de nombreux jeunes interrogés par Actu-service.com ont exprimé leur désarroi, attribuant cette situation à une politique d’emploi nationale défaillante.
Pour ces jeunes, qu’ils soient diplômés d’État, de graduat ou de licence, le manque d’emploi ne découle pas d’un défaut de formation. Ils incriminent plutôt un système qui, selon eux, n’encourage ni le renouvellement des effectifs dans les institutions publiques, ni l’intégration professionnelle des nouvelles compétences.
«On nous demande souvent cinq ans d’expérience pour un poste de débutant, alors que nous venons tout juste de finir nos études. D’où viendrons-nous avec cette expérience ?», s’indigne Christophe Engindo Nkishi, un jeune rencontré sur place.
Les jeunes pointent également du doigt la non-mise à la retraite de certains agents de l’administration publique. Ces derniers continuent d’occuper des postes qui, selon eux, devraient être libérés pour permettre aux nouvelles générations d’accéder au marché du travail.
Cette situation, affirment-ils, aggrave un taux de chômage déjà très préoccupant en République Démocratique du Congo sous la gouvernance du président Félix Tshisekedi.
Face à ce constat, les jeunes de Mwene-Ditu lancent un appel pressant à l’État pour des mesures concrètes. Ils réclament un plan national efficace de lutte contre le chômage et un accompagnement réel à l’entrepreneuriat des jeunes.
Si certains envisagent l’auto-prise en charge comme solution, ils insistent sur la nécessité d’un encadrement rigoureux pour éviter l’échec de leurs initiatives privées.
À Mwene-Ditu, comme dans le reste du pays, la jeunesse attend plus que de simples discours : elle exige des actes tangibles pour bâtir un avenir meilleur pour toute une génération.
Zéphirin Tshimanga Mukadi





















































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