Une vive inquiétude règne dans le village Diboko, situé à 45 km de Tshikapa, où une équipe de la MONUSCO mène depuis peu des opérations de déterrement d’ossements humains supposés provenir des fosses communes datant des violences liées à la milice Kamwina Nsapu.
Cette initiative, menée sans communication officielle, suscite la peur et l’indignation au sein de la population locale.
Selon plusieurs sources concordantes, des crânes et ossements estimés à plus d’un millier ont été exhumés par cette équipe onusienne, accompagnée de deux auditeurs supérieurs des provinces du Kasaï et du Kasaï Central. Cependant, aucune explication claire n’a été fournie à la population, alimentant les soupçons et les rumeurs.
La société civile, par la voix de Médard Muamba V12, coordonnateur d’Éveil de la Conscience Patriotique, dénonce ce qu’elle qualifie de « silence radio » autour d’un acte aussi sensible. Il appelle les autorités provinciales et nationales à sortir de leur mutisme pour expliquer cette opération qui trouble profondément les habitants du territoire de Tshikapa.
« La population est sous le choc. Elle se pose des questions sans réponses. Les autorités doivent réagir de toute urgence pour faire la lumière sur ce dossier », a déclaré Médard Muamba.
Face à cette situation tendue, un éclaircissement officiel est attendu pour apaiser les craintes et rétablir la confiance dans un contexte post-conflit encore fragile.
Sadam Kapanda wa Kapanda

Kasaï : La MONUSCO accusée de déterrer des ossements à Diboko dans le silence total, la société civile alerte
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