Une forte pluie s’est abattue sur Kinshasa dans la nuit de vendredi à ce samedi, provoquant stupéfaction et inquiétude parmi les habitants. Ce phénomène météorologique est d’autant plus inattendu que, traditionnellement, les dernières pluies intenses susceptibles de provoquer des inondations sont enregistrées au mois de mai. Cette anomalie saisonnière est désormais pointée du doigt comme une manifestation directe des changements climatiques.
Le mois de juin marque habituellement le début de la saison sèche à Kinshasa, rendant cette averse nocturne particulièrement surprenante et déstabilisante. Les Kinois, habitués aux cycles météorologiques de leur région, expriment leur étonnement face à cette perturbation.
« Les effets néfastes des changements climatiques sont là : nous avons des pluies diluviennes au-delà du mois de mai. C’est anormal. On n’a jamais connu ça », a déclaré Madame Angélique Kahozi, une religieuse de 65 ans et habitante de Kinshasa, dont les propos reflètent l’incrédulité générale face à cette situation inédite.
L’inquiétude monte au sein de la population, qui cherche des explications et des solutions. Henri Kumba, un enseignant à la retraite de 76 ans résidant dans le quartier de Kauka, au centre de la capitale, a réagi auprès : « Quelque chose a changé. Les pluies diluviennes ne se poursuivent pas au mois de juin. Les spécialistes doivent nous fournir des explications. Les autorités doivent prévenir des dégâts et anticiper. »
Ces témoignages mettent en évidence une prise de conscience croissante des populations face aux impacts du dérèglement climatique. Au-delà de l’étonnement, l’appel à l’expertise scientifique et à l’action préventive des autorités est clair. Il s’agit de comprendre ces phénomènes anormaux pour mieux les anticiper et protéger les citoyens des dégâts qu’ils peuvent occasionner, notamment les inondations qui paralysent régulièrement des quartiers entiers de la capitale.
Félix MK





















































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