Lors d’une conférence intitulée « Mariage : une aventure de foi et d’amour pour les jeunes catholiques », le grand séminariste théologien Thomas Ndaya, stagiaire à la paroisse Christ-Roi/Ndesha de l’archidiocèse de Kananga, a souligné que le mariage est bien plus qu’une institution sociale ; c’est une vocation sacrée qui nécessite un engagement profond et une foi solide.

Le séminariste a expliqué que le mariage est un parcours d’amour authentique où les époux sont appelés à grandir ensemble dans leur relation avec Dieu et l’un envers l’autre. Ce cheminement spirituel demande une préparation en trois étapes, selon la perspective de la CENCO : la préparation lointaine, la préparation proche et la préparation immédiate.

Il a précisé que cette aventure, jalonnée de défis et de joies, offre aux jeunes la possibilité de vivre leur amour comme un reflet de l’amour divin. Le séminariste a également insisté sur les valeurs du mariage en tant que sacrement, la doctrine catholique sur le mariage, et l’importance de la prière, de l’accompagnement communautaire, de la communication et du soutien mutuel pour construire une relation durable, tout en soulignant que chaque couple doit être ouvert à l’accueil de la vie, ce qui enrichit leur union.

Concernant la question de savoir pourquoi un séminariste et un prêtre, appelés à vivre le célibat consacré, parlent du mariage, Thomas Ndaya a expliqué que cela s’inscrit dans leur vocation à servir les autres et à partager la richesse de la foi chrétienne.

Formés pour comprendre les différentes vocations au sein de l’Église, ils souhaitent accompagner les jeunes dans leur cheminement spirituel. Leur perspective unique leur permet d’aborder le mariage non seulement comme une institution humaine, mais aussi comme un sacrement profondément spirituel, s’inscrivant ainsi pleinement dans leur mission pastorale.

En parlant du mariage, ils encouragent les jeunes catholiques à envisager cette aventure avec sérieux et joie, tout en les aidant à intégrer les valeurs chrétiennes dans leurs relations.

Dénis Ngalamulume