À Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï, les travaux d’urbanisation en cours dans le cadre du projet Tshilejelu ont provoqué une onde de choc au sein de la population. De nombreuses habitations et commerces situés le long des principales artères, telles que les avenues Likasi, Filaire ou encore au niveau du rond-point 6 heures, ont été démolis, suscitant l’indignation.
Si le projet vise à moderniser la ville et à améliorer sa voirie, la méthode employée est fortement décriée. Plusieurs citoyens, dont les biens ont été réduits en gravats, dénoncent une opération brutale et sans mesures d’accompagnement. Ils affirment avoir bâti sur base d’autorisations délivrées par les services compétents de l’Urbanisme et Habitat.
Selon l’article 34 de la Constitution congolaise, nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d’utilité publique et moyennant une juste et préalable indemnisation. Or, les victimes de ces démolitions affirment n’avoir reçu ni notification officielle, ni compensation.
Des voix s’élèvent pour dénoncer une incohérence de l’État, qui après avoir validé des constructions, procède aujourd’hui à leur destruction sans alternatives viables.
La population en appelle à l’intervention urgente des autorités tant nationales que provinciales pour faire respecter les droits des victimes et restaurer la confiance entre l’État et les citoyens.
Sadam Kapanda wa Kapanda





















































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