La province du Kongo-Central est une nouvelle fois plongée dans la tourmente d’un scandale à caractère sexuel impliquant des personnalités publiques. Après les affaires retentissantes de l’épisode « Ma Mimie » il y a quelques années, dont les détails précis restent gravés dans les mémoires locales, et plus récemment celle du chargé d’Études du gouverneur, Prospère Massamba, une nouvelle affaire de sextape vient ébranler les institutions provinciales.

Cette fois, c’est Odette Matondo, employée au sein de l’Assemblée provinciale du Kongo-Central, qui se retrouve au centre de la polémique, une situation qui a conduit à sa révocation immédiate de ses fonctions.

L’onde de choc provoquée par la diffusion de cette nouvelle sextape est d’autant plus forte qu’elle touche une institution clé de la province, l’Assemblée provinciale, garante de la représentation populaire et de la législation au niveau local. Les détails précis du contenu de la vidéo n’ont pas été officiellement divulgués, mais sa circulation, vraisemblablement via les réseaux sociaux et les messageries privées, a rapidement atteint une ampleur telle qu’elle n’a pu être ignorée par les autorités administratives de l’Assemblée provinciale.

La rapidité et la sévérité de la réaction de l’institution législative provinciale, se traduisant par la révocation d’Odette Matondo, témoignent de la volonté des responsables de l’Assemblée de prendre des mesures strictes face à ce type d’affaires, susceptibles de ternir l’image et la crédibilité de l’institution. Cette décision, bien que pouvant être perçue comme hâtive par certains, s’inscrit dans un contexte de sensibilité accrue de l’opinion publique congolaise face aux scandales impliquant des figures publiques et aux atteintes à la moralité.

FK